Poison invisible !
- Elodie BARATHE
- 27 mai
- 3 min de lecture
Vous connaissez cette sensation floue, ce truc qui serre légèrement la gorge le matin avant de partir bosser ? Ou ce petit vide au creux du ventre quand on pense à ce "parent" qui nous épuise plus qu'elle ne nous écoute ? Peut-être qu'on s'est même surpris-e à douter de nous, à se dire "je dois être trop sensible". Et si ce n'était pas nous, le problème ? Et si on évoluait tout simplement dans un environnement toxique ?
Aujourd'hui, on va parler de cette forme d'intoxication invisible, qui empoisonne nos esprits, draine notre énergie et brouille notre clarté. Car non, la toxicité ne se résume pas à une mode TikTok.

C'est quoi la toxicité ? Et depuis quand on en parle ?
Quand on parle de toxicité, on ne parle pas de poison au sens chimique (quoique…), mais d'une qualité relationnelle ou environnementale qui nous use, nous abîme, nous abaisse.
Ce peut être une personne (collègue, supérieur, ami, partenaire) ou un contexte (ambiance de travail, système familial, culture d'entreprise).
Selon le psychologue Travis Bradberry, les personnes toxiques créent du stress chronique qui augmente le cortisol dans notre corps, réduisant notre capacité à réguler nos émotions, à penser clairement et à dormir. Loin d'être un phénomène nouveau, la toxicité relationnelle a toujours existé.
La différence ? Aujourd'hui, on la nomme, on la dénonce et on s'en dégage (quand on peut).
Pourquoi est-on plus vigilants aujourd'hui ?
Parce que nos sociétés, longtemps centrées sur la performance, la loyauté et l'abnégation, commencent (enfin) à considérer l'équilibre, le bien-être psychologique et la santé mentale comme des priorités. Et parce que les neurosciences et la psychologie positive nous donnent des clés pour comprendre les effets concrets du stress relationnel.

Comment reconnaître un environnement toxique (et ne pas se perdre dedans)
On ne le voit pas toujours venir, l'environnement toxique. Parce qu'il s'infiltre en douceur, comme une application qui tourne en fond et vide notre batterie. Pourtant, notre corps, lui, le sait.
Les signaux d'alerte ?
Fatigue persistante, même après une nuit de sommeil
Difficulté à se concentrer, trous de mémoire
Symptômes psychosomatiques (maux de ventre, tensions musculaires, migraines)
Perte d'estime de soi, dévalorisation, isolement
Perception floue de la réalité : on doute de nous, on culpabilise
Côté comportemental, les environnements toxiques se caractérisent souvent par :
Une communication floue, passive-agressive ou culpabilisante
Des exigences contradictoires
Une absence de reconnaissance ou de soutien
Une ambiance de méfiance ou de contrôle permanent
S'adapter, oui. Mais jusqu'à quel point ?
Quand l'adaptation devient renoncement à soi, à nos besoins fondamentaux alors il est temps de dire stop. Et ce "stop" ne passe pas toujours par une démission ou une rupture radicale. Parfois, il commence par une prise de conscience, un mot posé, une discussion, une aide extérieure.

Et si on se choisissait (pour de vrai) ?
Reconnaître la toxicité dans notre vie, c'est souvent dérangeant. Parce que cela nous oblige à revoir nos choix, nos croyances, nos automatismes. Mais c'est aussi une chance immense : celle de nous reconnecter à nous-mêmes, à notre puissance, à notre lumière.
Chez moi, l'accompagnement n'est ni culpabilisant, ni rigide.
Il est doux, profond et surtout, résolument humain.
Ensemble, on va explorer ce qui vous épuise, identifier les liens qui vous abîment, remettre du sens, du souffle, de la clarté dans votre quotidien.
On ne peut pas toujours changer les autres. Mais on peut choisir de ne plus se laisser abîmer.
Vous sentez que quelque chose ne tourne plus rond ? Venez en parler. Le premier pas peut tout changer.
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