Bienvenue dans le joyeux cirque de l'estime de soi.
Nous connaissons tous cette petite voix intérieure qui parfois nous donne l'impression d'être le roi du monde et d'autres fois celui du fond du canapé, en pyjama, avec un pot de glace à la main.
Eh bien, c'est ça, l'estime de soi !
Mais comment la construire et la maintenir tout en évitant les montagnes russes émotionnelles ?
Marchons vers cette quête éternelle un peu comme la chaussette disparue dans la machine à laver.
Alors prêt-e à plonger tête la première ?
Tout d'abord, définissons ensemble ce monstre sacré qu'est l'estime de soi.
C'est comme construire une maison avec trois piliers fondamentaux : l'amour de soi, l'image de soi et la confiance en soi.
Imaginons nous en architecte de notre propre bonheur, posant les fondations solides de notre édifice intérieur. L'amour de soi serait le cœur chaleureux de notre maison, l'image de soi les murs protecteurs et la confiance en soi, le toit solide qui nous abrite des tempêtes de la vie.
C'est cette trinité magique qui nous permet de nous sentir bien dans nos baskets, même quand elles sont un peu démodées.
C'est la certitude profonde que nous avons les compétences et les ressources nécessaires pour surmonter les obstacles, quelles que soient les épreuves qui se dressent sur notre chemin.
Ensemble, ces trois pôles de l'estime de soi forment un équilibre délicat et entretiennent des liens d’interdépendance : l’amour de soi (se respecter quoi qu’il advienne, écouter ses besoins et ses aspirations) facilite obligatoirement une vision de soi (croire en ses capacités, se projeter dans l’avenir) qui, à son tour, influence positivement la confiance en soi (agir sans crainte excessive de l’échec et du jugement d’autrui).
Seul-e ou à plusieurs ?
Certains chercheurs pensent que l’estime de soi est en fait l’addition de plusieurs estimes de soi.
En confiance, notre estime de soi se montre stable. Lorsque nous sommes insécurisés ou fatigués, nous adoptons des réflexes qui signent une estime de soi instable.
Imaginons nous voguer sur un océan de doutes et d'insécurités, avec une boussole intérieure qui ne cesse de tourner en rond.
C'est le désagrément d'une estime de soi basse et stable, où chaque vague semble vouloir nous engloutir et où chaque miroir devient le reflet de nos pires cauchemars : des états émotionnels négatifs, une faible mobilisation face aux événements extérieurs même favorables, un manque de motivation pour restaurer notre image, un sentiment désabusé à propos de nos capacités à se mettre en valeur, de la résignation, une tendance au conformisme social.
Mais le pire, c'est lorsque cette estime de soi chancelante devient instable, comme un château de cartes touché par un coup de vent.
Nous voilà alors en proie aux montagnes russes émotionnelles, jonglant avec nos pensées comme un funambule sans filet.
Avouons le, même les plus courageux d'entre nous peinent à garder le sourire dans de telles conditions.
L’estime de soi est globalement sensible et réactive aux événements extérieurs positifs comme limitants.
Très sensible et au triomphe modeste, la souffrance est discrète mais rassurons nous, il existe une lumière au bout du tunnel de l'estime de soi.
Hisse et ho, Santiano
Imaginons nous maintenant dans un monde où notre estime de soi est aussi haute que la Tour Eiffel, nous portant sur ses épaules comme un roi sur son trône.
Nous avons l'impression de dominer le monde, une affirmation à la fois.
Mais attention car même la plus haute estime de soi peut parfois vaciller.
Une estime de soi haute et instable peut subir des à-coups importants, surtout dans un contexte déstabilisant ou compétitif.
Nous pouvons réagir avec vigueur à l’échec et à la critique, pratiquer l’autopromotion et tendre à monopoliser le temps de parole.
En cas de contradiction, irrités, nous tendons vers une mauvaise gestion de notre énergie, une sensibilité exacerbée aux tensions et une propension à l’emportement même par une plaisanterie agressive ou par une critique.
Alors imaginons nous confiant et stable émotionnellement.
Que les circonstances extérieures ont peu d’influence sur nous.
Nous sommes donc en capacité d’être positif face à l’échec et que notre gestion du temps et de notre énergie soient stables.
Bienvenue dans le monde de l’estime de soi haute et stable.
En conclusion, l'estime de soi est un voyage tumultueux, fait de hauts et de bas, de rires et de larmes.
Alors plutôt que de lutter contre les marées de la vie, pourquoi ne pas apprendre à naviguer avec elles, en gardant toujours le cap sur l'île de l'amour de soi ?
Et si tu n’étais plus seul-e ?
Nous cherchons à satisfaire deux grands besoins également indispensables à notre estime de soi : nous sentir aimé et compétent.
Etre aimé sans être admiré est infantilisant, mais être estimé sans se sentir apprécié est frustrant.
Ces nourritures nécessaires à ton ego sont d’autant plus indispensables que l’estime de soi n’est pas donnée une fois pour toutes, elle a besoin d’être régulièrement alimentée.
Pour ce faire, l’accompagnement pour cette thématique est possible.
Alors lorsque tu en ressens le besoin, rappelle toi que tu peux être accompagné-e et soutenu-e dans cette étape.
Et puis, qui a dit que tu dois être seul-e ?
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