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Elodie BARATHE

Il n'y a que les entêtés qui ne changent pas d'avis !

Dernière mise à jour : 23 janv.

La vie est un changement constant et parfois, nous devons prendre certains risques pour avancer personnellement, professionnellement ou bien encore financièrement.

Le changement nous fait peur par ces incertitudes, cette sensation dans laquelle il est impossible de prédire les résultats et les conséquences.



Il n’y a que les entêtés qui ne changent pas d’avis ?

Le cerveau a besoin de routine cela nous permet être rassuré et d’apaiser nos angoisses.

Mais quand nous ne sommes plus stimulés, nous finissons par nous ennuyer, être stressé-e, frustré-e, triste voir même en colère.


Le changement est coûteux en énergie.


La peur et le besoin de contrôler nous dominent.

Nos émotions entrent en concurrence avec nos raisonnements et au lieu de les enrichir, nous confondons le message.

La perception de la situation devient terrifiante et tout s’assombrit.



Pourquoi cette réticence au changement ?

La première raison est le goût de la routine.

Pour la personne qui le vit, le changement crée un sentiment d’inconfort et de frustration.

Et tous les humains sont confrontés à cette difficulté.


Une deuxième raison tient au fait que le changement fait peur.

Pour certains, c’est un saut dans l’inconnu ou un épais brouillard.

Ils ne savent pas ce que l’avenir leurs réserves et ils craignent de perdre leurs repères, voir même leur identité.

Le doute les envahit et pensent qu’ils n’ont pas la capacité de changer.


Une troisième raison pointe du doigt les croyances avec lesquelles nous avons été bercés durant notre enfance.

« J’ai toujours été comme ça », « Il faut rester soi-même », « On ne change pas une équipe qui gagne … » ou encore « Ce n’est pas aux vieux singes qu’on apprend à faire la grimace ».

Ces phrases traduisent parfaitement les résistances à un quelconque changement.



Mais peut-on voir les choses autrement ?

Le changement est essentiel à notre nature.

Toute chose, tout être, est par nature destiné à changer. Et la nature, nous le démontre à chaque saison.


Nous passons notre vie à changer et ce sans même nous en rendre compte.


Notre corps change avec les années et notre personnalité évolue.

La vie nous apporte continuellement de nouvelles expériences, de nouvelles connaissances et de nouvelles capacités.

Notre mémoire se remplit peu à peu.

Nous nous apercevons que nos goûts, notre comportement, nos convictions évoluent au fil des ans.


La vie est donc faite de routine et de changement.


La loi du changement est donc inscrite dans nos gènes.

Pour autant, nous avons toujours du mal à accepter de changer et ce même si nous sommes convaincus de ses bienfaits.



4 étapes à respecter


1. Faites le deuil d’une situation passée

Il est important de remercier ce qui a été, d’accepter ce qui est et de s’ouvrir à ce qui arrive.


Parfait sur le papier mais on fait comment ?


Il n’y a pas de notice car chaque être humain fonctionne à son rythme.

Tant que nous restons figés dans le passé, nous aurons du mal à accepter le changement.


Par conséquent, commencez par accepter que le changement fasse partie de la vie.

Par exemple, nous pouvons commencer par admettre que notre ancien mode de fonctionnement nous limite aujourd’hui.


Si nous acceptons cette réalité, notre résistance au changement sera bien plus souple.

Lorsque nous prenons conscience que rien n’est plus comme avant, nous pouvons passer à l’étape suivante.


2. Visualisez les avantages de votre nouvelle situation

Pour accepter le changement, il faut se convaincre de son utilité.

Une vision à long terme peut nous aider à tolérer les quelques obstacles, échecs ou autres succès qui se présenteront sur votre chemin.


Il y a toujours quelque chose de positif à retirer d’un changement, même dans les situations les moins confortables.


Après tout, que pouvons nous bien apprendre quand une expérience est trop lisse ?


3. Modifiez nos habitudes

Nous ne saurons jamais que notre situation a changé tant que nous ne modifierons rien dans notre vie.


Alors commençons un pas à la fois.

Après tout nous avons bien commencé à marcher avant d’apprendre à courir ?


Les petites habitudes qui construisent notre routine et qui nous procurent un sentiment de sécurité ont certainement besoin d’être dépoussiérés.

Rien de plus important que de planifier progressivement de nouvelles routines.


Pourquoi les planifier ?

Parce qu’au premier coup de mou, notre cerveau vous demandera de revenir à notre zone de confort.

Alors ce sera grâce à la répétition que naitra l’apprentissage.


4. Laissez le temps au temps

Il est vrai, qu’il n’est pas facile de changer. En revanche, ce n’est pas impossible.


Nous sommes tous différents. Il peut donc être difficile d’accepter immédiatement que les choses ne soient plus comme avant.

Il est possible que nous admettions enfin le changement après plusieurs années.

Certains se font une raison au bout de quelques mois, voire de quelques jours.


Ce n’est pas parce que d’autres ont accepté le changement plus rapidement que nous sommes en marge.

Rappelons nous que vous avons déjà toutes les ressources qui sommeillent en nous, il nous suffit de les réveiller.


Chacun guérit à son rythme et le changement, qu’il soit voulu ou non, prend du temps.

Alors continuons simplement à nous fixer un nouvel objectif puis définissons des étapes pour y arriver.

Le temps fera son œuvre.



Et si tu n’étais plus seul-e ?

En effet, l’accompagnement au changement est tout à fait possible.


Nous savons tous à quel point il est inconfortable de subir une situation que nous ne voulons plus et dont le bénéfice d’y être s’est estompé.


Alors lorsque le changement se présente, rappelle toi que tu peux être accompagné-e et soutenu-e dans cette étape.


Et puis, qui a dit que pour changer tu devais être seul-e ?



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