On parle du bonheur comme d’un objet.
Le « Saint Graal » qu’il faut obtenir pour prétendre pouvoir terminer la quête d'un idéal.
La clé d’un coffre magique qui nous permettrait enfin d’être heureux.
Et si on se trompait ? Et si notre chasse aux trésors ne nous menait nulle part ?
Peut-on considérer que le bonheur est un concept ?
Mais alors, comment s’en approcher ?
Le bonheur à la loupe !
Si l’on se réfère à la définition du dictionnaire « Larousse » :
Bonheur (non masculin)
1. Bonne chance – Circonstance favorable (Ex : Porter bonheur (porte-bonheur)
2. État de complète satisfaction (Ex : Le bonheur d'aimer)
3. Joie, plaisirs liés à une circonstance (Ex : Quel bonheur de se retrouver ici !)
Faisons donc un zoom sur cet état de pleine satisfaction.
Certains nous dirons que « le bonheur est, au sens courant, un état émotionnel agréable, équilibré et durable dans lequel se trouve quelqu'un qui estime être parvenu à la satisfaction des aspirations et désirs qu'il juge important. »
Ils continueront par nous dire que « La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents.
Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure. »
Parfait !
En résumé, le bonheur est un ticket vers une plénitude éternelle.
Courrons vite vers ce dernier et nous y serons heureux !
Et si l’on nuançait quelque peu cette explication pour l’adapter à notre monde ?
Le bonheur et moi
Nous ignorons ce qui peut nous conduire à notre bonheur, ce qui nous permet de devenir heureux.
Nous savons que pour être heureux, l'être humain doit se sentir vivant.
Le bonheur n'est donc pas une question de gains matériels mais d’être bien avec soi-même.
Nous sommes également conscients qu’être heureux est propre à chacun.
Notre histoire, notre culture, nos croyances ou encore nos valeurs y sont intimement liées.
Nous avons donc notre propre définition du bonheur.
Et pour finir, nous savons que l’être humain a besoin d’un but.
Ce qui nous pousse à entretenir nos désirs pour atteindre nos objectifs.
Nous pouvons donc dire qu’être heureux est à la fois une expérience individuelle et humaine qui se résume à poursuivre sans cesse la satisfaction de nos besoins et la réalisation de nos désirs.
Mais sommes-nous conscients d’avoir atteint ce but ?
Et si on apprenait tout simplement à apprécier l’instant présent ?
Le bonheur et les autres
Certains courants font largement dépendre le bonheur de nos actions.
En adoptant une façon de vivre qui nous correspond et en cultivant notre propre représentation, nous pouvons en acquérir les bases.
Toutefois des éléments extérieurs peuvent favoriser ou ralentir ce bonheur.
Pour être heureux, il est donc important de commencer par s’accepter pleinement.
S’occuper de son bonheur, c’est le construire soi-même.
Adopter un état d’esprit au quotidien afin de valoriser le positif et accompagner le négatif.
Nous rêvons tous de grands bonheurs mais apprenons déjà à profiter pleinement de nos petits bonheurs.
Cela nous permettra de nous rapprocher le plus possible de nos rêves en se mettant concrètement à l’action.
Car le bonheur ne se rêve pas, il se vit.
Et si tu n’étais plus seul-e ?
Se fixer des objectifs, des défis, dans notre quotidien mais aussi à plus long terme, permet d’atteindre un sentiment de complétion.
En effet, courir après son propre bonheur peut être fatiguant.
Pour ce faire, l’accompagnement vers la création et/ou l’enrichissement de ce qui te rend heureux est possible.
Alors lorsque tu en ressens le besoin, rappelle-toi que tu peux être accompagné-e et soutenu-e dans cette étape.
Et puis, qui a dit que tu dois être seul-e ?
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