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Elodie BARATHE

Besoin de rien, je te contacte !

Dernière mise à jour : 23 janv.

Ne pleure pas, sois fort-e et tais-toi !

 

Mais quel est le poids de ce message derrière ces injonctions ?

Comment déposer ses maux sans se considérer comme un-e faible ?


Continue t-on de s’interdire toute sensibilité ou parler de ses sentiments ?



« Je peux m’en sortir tout-e seul-e »

De nombreuses personnes utilisent cet argument afin de ne pas être accompagné.

 

Les générations précédentes nous ont transmis qu’il faut « tenir le coup » et « serrer les dents ».

Dans certaine culture, quand un individu ne va pas bien psychiquement, il se dit que « ça va passer, je dois rester solide ».

 

Nous incite-t-on à être seul face à nos difficultés ?

 

La honte frappe à notre porte et voilà que ce fameux « c’est trop tard, je suis comme ça, je ne changerai jamais. » rempli cet espace afin que nous ne vacillions pas.

 

Nos symptômes, eux, n'ont pas forcément honte d'exister, au contraire, ils veulent être entendus.

Ils risquent même de mettre tout en œuvre pour s’exprimer.

 

Si ce sentiment se transforme en déni, combien de temps pouvons nous maintenir une illusion de contrôle ?



« Je ne vais pas raconter ma vie à quelqu’un que je ne connais pas »

Et l’égo dans tout ça ? Il a beau être un allié, il est parfois pénible d’avancer à ses côtés.

 

Quand on sait qu’il peut être difficile pour certains d’entre nous de montrer ses faiblesses, de reconnaître ses échecs et d’exprimer ses émotions, on peut facilement imaginer la suite.

 

Est-ce qu’une approche orientée « solution » peut convenir ?

Eurêka ! Oui, elle est tout aussi efficace dans certains cas, voir plus rapide que d’autre thérapie orientée « problème ».

 

Ce type d’approche favorise l'activation de nos propres ressources et les séances permettent d’acquérir une forme de souplesse afin d’accompagner vers un système de pensée différent.

 

Gardons à l’esprit que le but est de trouver les moyens de nous adapter aux évolutions rapides et parfois déstabilisantes de la vie.

 

 

S’intéresser à notre histoire, pour libérer la parole

La récente libération de la parole autour de la santé mentale pousse de plus en plus de personnes à demander de l’aide.

 

Rappelons nous que ce sont les petits ajustements qui ont un impact significatif dans nos vies.

 

Car non, une thérapie ne dure pas forcément dix ans et oui les conséquences d’une prise en charge tardive peuvent parfois laisser s’installer la dépression, un burn-out, …

 

Remercions Platon, Aristote, Socrate, Descartes, Kant, Spinoza et tant d’autres qui nous guident à travers les siècles.

 

Nous partageons avec les philosophes bien plus qu’une histoire, c’est un art de vivre et de penser.

 

Tout en reconnaissant les efforts qui sont faits à cet égard, le jugement collectif nous libère-t-il peu à peu de ce cadre rigide ?


 

Et si tu n’étais plus seul-e ?

Demander de l’aide est une preuve de courage, de force.

Tu peux vivre des échecs et en sortir vivant ; solide.

 

Alors gagne en compétence tout en travaillant sur ce qui te limite.

 

Pour ce faire, l’accompagnement vers l’acceptation de toi est possible.

 

Alors lorsque tu en ressens le besoin, rappelle toi que tu peux être accompagné-e et soutenu-e dans cette étape.

Et puis, qui a dit que tu dois être seul-e ?



 

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